Garantie Financière d'Achèvement
L’obligation pèse sur le vendeur d’un ouvrage collectif, individuel ou mixte qu’il fait construire (c’est à dire le maître d’ouvrage). S’il veut pouvoir procéder aux ventes, il devra au préalable justifier d’une garantie financière à ses acquéreurs.
Cette garantie sera constituée :
- soit par ses fonds propres s’ils sont suffisants (ce qui est rare en pratique compte tenu du coût déjà important que représente la construction du programme immobilier) ;
- soit par l’intervention d’un tiers
L’obtention de la GFA permet au maître d’ouvrage de vendre l’ouvrage qu’il fait construire sous le statut de VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement) et donc de procéder aux ventes sans attendre l’achèvement de l’ouvrage.
Il peut ainsi commercialiser et vendre très en amont les lots et percevoir des acquéreurs, dès le démarrage des travaux, les fractions du prix des ventes au fur et à mesure de l’avancement de la construction.
Cette trésorerie assurera au maître d’ouvrage le financement des travaux pendant toute la période de chantier.
Il peut aussi, grâce à la GFA, obtenir plus facilement un crédit d’accompagnement bancaire.
Par ailleurs la VEFA et la GFA apportent une sécurité juridique et financière pour les acquéreurs qui opteront plus facilement pour ce type de vente.
La Garantie Financière d’Achèvement doit être souscrite avant le démarrage des travaux. Elle est souvent demandée en même temps que la Dommage Ouvrage puisque le promoteur doit aussi en justifier pour pourvoir procéder aux ventes des lots en VEFA.
La Garantie Financière d’Achèvement couvre, jusqu’à la Déclaration d’Achèvement de Travaux (DAT), le risque de défaillance financière du maître d’ouvrage qui l’empêcherait alors de poursuivre la construction de l’ouvrage.
Elle procure à chacun des acquéreurs du programme l’assurance qu’un tiers garant apportera toutes les sommes nécessaires pour permettre l’achèvement de l’immeuble ou des maisons si le promoteur n’est plus en mesure de le faire.
Les bénéficiaires de la GFA sont donc :
- les acquéreurs du programme à construire ;
- mais aussi le vendeur du terrain d’assiette de l’opération si la totalité ou une partie du paiement du prix du terrain se fait par attribution de lots (dation) dans le programme à construire. Grâce à l’intervention d’un garant il renoncera alors à son privilège de vendeur.
Vous aurez besoin d’assurances complémentaires pour votre activité :
Responsabilité Civile Professionnelle
Propriétaire Non Occupant (PNO)